Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Etendard Royal
4 décembre 2012

Un colloque à Biarritz en faveur de la vie

Organisé par l’Académie pour la vie du diocèse de Bayonne, un colloque international s’est tenu vendredi 30 novembre et samedi 1 er décembre à Biarritz.

Il a réuni 600 participants, et déclenché l’hostilité d’un collectif regroupant associations et partis de gauche du Pays basque.

 « Avec l’IVG, on tue des enfants, c’est une réalité objective ».  Vendredi, à l’ouverture d’un colloque international pour la vie organisé par l’Académie pour la vie de son diocèse, Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne, a regretté que, dans « notre société sécularisée, la voix de l’Église ne (soit) pas assez entendue »  sur l’avortement, l’euthanasie, le mariage gay, la bioéthique.« Comment sensibiliser l’opinion publique ? », « Interpeller les politiques », « Promouvoir la vie face aux programmes de santé publique », « Éduquer les jeunes à l’amour et à la vie » :  autour de ces quatre thématiques, des intervenants du monde entier – parmi lesquels le cardinal Raymond Burke, préfet du Tribunal suprême de la signature apostolique, Benigno Blanco, président du Forum espagnol de la famille, ou Mg Jean Laffitte, secrétaire du Conseil pontifical pour la famille – ont échangé pendant deux jours sur leurs pratiques.

Fondateur en 2004 de Forty days for life aux États-Unis, Shawn Carney a exposé sa méthode : 40 jours de prière 24 heures sur 24 aux abords des centres de planning familial et hôpitaux pratiquant l’avortement. Avec des résultats « encourageants » :  6 740 bébés « sauvés de l’avortement », fermeture de 25 centres d’avortement et 75 démissions de salariés. En France, « après huit ans de Marche pour la vie, le taux d’avortement stagne, voire augmente »,  a regretté de son côté Cécile Edel, présidente de Choisir la Vie, qui se réjouit malgré tout que le discours pro-vie soit réapparu sur la scène publique : « On parle plus des traumatismes post-avortement ».  Plusieurs intervenants ont déploré l’attitude des médias« laïques »  qui « stigmatisent »  la parole de l’Église, la présentant comme« rétrograde et négative ».  

Six cents participants se sont pressés au centre des congrès pendant ces deux journées. Parmi elles, Marie-Christiane, 52 ans, retraitée de l’enseignement, ayant volontairement interrompu une grossesse à 30 ans, et qui regrette aujourd’hui qu’« on ne donne pas assez d’informations aux personnes qui se laissent avorter ».  Françoise, la soixantaine, quant à elle, vient prendre des informations et se « nourrir »  d’arguments. « Dans ma famille et son entourage, je suis la seule pro-vie »,  explique-t-elle. De leur côté, à l’appel du Collectif pour les libertés de choix regroupant associations et partis de gauche du Pays basque, 800 personnes (selon les manifestants) – 250 au maximum selon l’évêque – dont des députés PS, ont manifesté. « Cela prouve qu’on leur fait peur »,  note Mgr Aillet, qui reconnaît que les expériences présentées par les intervenants américains ou espagnols « ne sont pas immédiatement applicables dans notre contexte culturel français ». « Mais peut-être peuvent-elles nous pousser à plus d’audace dans nos actions ».  Le colloque sera organisé à tour de rôle dans les diocèses limitrophes espagnols et français.

Source : La Croix

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité
Archives
Newsletter
Derniers commentaires
Visiteurs
Depuis la création 37 988
Publicité