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Etendard Royal
10 janvier 2013

Le massacre imaginaire du 17 octobre 1961…

mensonge-de-gauche

Bernard Lugan s’est fait une spécialité : il tire à vue sur les idées reçues, les clichés et autres mythes construits de toutes pièces. Et il n’en manque pas dès que journalistes et politiciens abordent les questions africaines. Son dernier livre « Mythes et manipulations de l’histoire africaine » les recense et leur tord le cou. Il en compte une quinzaine, de la seule culpabilité européenne dans la traite des Noirs à la prétendue complicité de la France dans le génocide au Rwanda. Boulevard Voltaire a décidé de publier des extraits de cet ouvrage qui s’en prend avec vigueur et talent à l’idéologie de la repentance. Une bouffée d’air frais. Premier volet.

Face à la propagande concernant la manifestation algérienne du 17 octobre 1961 à Paris, laissons parler les chiffres.

Ce jour-là, il y eut trois morts, mais le seul relevé dans le périmètre de la manifestation avait pour nom Guy Chevalier, retrouvé le crâne fracassé devant le cinéma Rex. Les deux autres, Abdelkader Deroues et Lamara Achenoune, furent relevés à Puteaux, donc hors du périmètre de la manifestation.

Le 18 octobre, le lendemain la manifestation, deux morts furent à déplorer, à savoir Achour Belkacem, tué par un policier à Colombes, donc sans lien avec la manifestation de la veille, et Abdelkader Bennahar retrouvé vers 22 heures à Colombes portant des blessures à la tête avec possibilité d’écrasement par un véhicule, donc pas davantage en lien avec la manifestation.

Le 20 octobre, il y eut un mort, Amar Malek, abattu par des gendarmes au stade Pierre de Coubertin, et le 21 octobre un autre mort, Ramdane Mehani décédé vers 22h30 durant son transfert depuis le commissariat du 13e arrondissement vers le palais des Sports de la porte de Versailles ; là encore sans lien avec la manifestation du 17 octobre.

Six de ces sept morts n’ayant aucun lien avec la manifestation du 17 octobre, et la seule victime retrouvée dans le périmètre de la dite manifestation étant française « de souche », une conclusion s’impose : le prétendu « massacre » d’Algériens du 17 octobre 1961 n’a pas fait le moindre mort algérien…

Et pourtant, la gauche française organise chaque année une cérémonie à la mémoire de ces« martyrs algériens ». En 2011, M. Bertrand Delanoë, maire de Paris, dévoila une plaque sur le pont Saint-Michel sur laquelle sont gravées les lignes suivantes :« De ce pont, et d’autres points de la région parisienne, des manifestants algériens furent jetés dans la Seine le 17 octobre 1961, victimes d’une répression aveugle. À leur mémoire, le 17 octobre 2011. » Le 17 octobre 2012, François Hollande, Président de la République, a reconnu la réalité d’une « répression sanglante », allant jusqu’à rendre hommage à la « mémoire des victimes ». Or, ce fut bien à de prétendues victimes algériennes que le président de la République rendit ainsi hommage.

Comment expliquer une telle manipulation ? Le montage, car il s’agit bien de cela, a réussi grâce à la mobilisation d’un lobby particulièrement actif appuyé sur des militants totalement immergés dans les cercles de pouvoir et d’opinion qui ont :

1- Joué sur les dates, ajoutant des morts antérieurs et postérieurs à la manifestation du 17 octobre 1961.

2- Comptabilisé des morts qui n’avaient aucun lien avec ladite manifestation.

3- Inventé des noyades policières dans la Seine, attribuant à la police celles qui furent le fait du FLN. Ainsi, pour tout le mois d’octobre 1961, sur les 34 cadavres d’Algériens retirés de la Seine ou de la Marne, notamment aux barrages de Suresnes et de Bezons, puis conduits à l’Institut médico-légal, (la Morgue), la quasi totalité était des victimes du FLN.

4- Inventé des cimetières clandestins et des charniers dont nulle trace n’a jamais été retrouvée.

5- Manipulé les chiffres en additionnant les cadavres non identifiés reçus à l’Institut médico-légal au nombre des disparus et à celui des Algériens transférés administrativement en Algérie après qu’ils eurent été arrêtés le 17 octobre.

6- Compté plusieurs fois les mêmes individus dont les noms furent orthographiés différemment.

Les faits sont donc sans appel et pourtant, vautrée dans un ethno-masochisme devenu pathologique, la gauche française continuera inlassablement à commémorer un prétendu massacre et à exiger l’auto-flagellation nationale.

Sans s’être le moins du monde documenté, comme lors de ses deux discours de Dakar et d’Alger, François Hollande a engagé la responsabilité de la France dans un massacre imaginaire, fruit de la plus grossière propagande. L’Histoire lui demandera donc des comptes.

Source : Boulevard Voltaire

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