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Etendard Royal
17 janvier 2013

République et Démocratie: quand on doit compter avec le Peuple.

Que voila deux mots que nous connaissons bien, que nous entendons a longueur de journée et qu'on ne se prive d'ailleurs pas de se sortir, tant pour récompenser que pour insulter.

Ne dit on pas d'un homme politique: "c'est un vrai républicain" pour le complimenter, en guise d'épitaphe, sur une carrière longue et riche?

Ne dit on pas aussi: "vous êtes contre la Démocratie?", ultime disqualification de l'adversaire, qui ensuite, aura bien du mal a exprimer un point de vue soupçonné factieux...

Mais a trop utiliser ces mots, n'en a t'on pas oubliés le sens? En effet qui saurais aujourd'hui définir Démocratie et République, établir en quoi ces deux réalités ont des caractéristiques qui leurs sont propores?

Certains l'auront peut être remarqué: nous établissons un grande différence entre République et Démocratie, ces deux voies politiques ne recouvrent pas la même réalités, si certains tentent de cacher l'un dans l'autre, c'est avant tout pour composer avec un peuple qui aspire a l'un et une Oligarchie dominante qui gouverne par l'autre.

La république

La consonnance latine de ce mot nous fait apparaitre deux chose: la "Res", la cause, c'est a dire la politique, et la "publicae", mot transparent.

La république, selon les auteurs latins et grec, ne désignent pas une forme de gouvernement, mais bien l'intérêt pour la chose publique, pour la politique.

Dans son acception, latine, peu a peu, la république est la cause plaidé par les tribuns devant le sénat romain, qui prend toutes les décisions dans les premiers temps de la Rome Antique.

On a donc un système représentatif avec un pouvoir suprême qui décide de manière absolue sur les témoignages des tribuns de la plèbe.

Qui sont les sénateurs? Une élite, riche, éduquée, de bonne souche romaine dont les parents sont biens souvent déjà des sénateurs et qui se comportent quasiment comme une noblesse héréditaire.

Rome avait eut le "génie" de liquider ses Rois (les Tarquins) et de conserver la noblesse ce qui montre bien au passage que le pire ennemie d'une monarchie n'est certes pas le peuple, mais bien une noblesse ambitieuse, quasiment philipparde, démagogique et sans morale.

Ainsi ce maintiens sous l'empire Romain un système qui n'aura de cesse que de privilégier l'expression politique des élites au détriment des masses plébéiennes.

On peut dire que ces masses plébéiennes bénéficient d'un système fort, qui les protègent et d'une certaine manière assure la richesse et le prodigieux essor de ce qui deviendra, en conservant ces bases républicaines, l'Empire Romain.

On peut aussi songer que le manque de conscience politique des masses a considérablement affaiblies l'Empire; émeutes fiscales de plus en plus nombreuses, inflation organisée, tolérance pour la corruption, manque d'entrain pour la défense de l'Empire, faible dynamisme démographique.. toutes ces raisons participent a l'affaiblissement de l'Empire, mêmes si elles ne sont pas les raisons principales de sa chute.

La Démocratie

La démocratie, c'est le pouvoir du peuple, c'est un mot tiré du grec Démos signifiant le peuple des Citoyens, et Cratie le pouvoir politique.

Ce sont les grecs, et particulièrement les Athéniens qui inventèrent un système originale ou chaque citoyens avait le droit a la parole pour décider des orientations politiques de sa cité. Les Charges de la Cité étaient confiés a des individus qui élaboraient des réformes puis les soumettaient au peuple.

Ce système eut des haut et des bas, et finalement nous en retenons surtout les aspects positifs: il sous entend une grande liberté d'expression, il implique les citoyens dans les effort de la Nation, et, en théorie, il ne permet pas que les gens sans talents exerce le pouvoir, attendue que plusieurs cerveaux sont censés mieux réfléchir qu'un.

Mais se serait oublier que les Athéniens firent de bien tristes expériences de la Démocratie:

Ayant peut de la tyranie, c'est a dire qu'un homme d'exception prenne le pouvoir, les Athéniens ont une tendance assez marqué a nommer des médiocres dans les charges publiques, il en résulte immobilisme, fautes politiques et faillites des gouvernements.

Les citoyens sont la encore une élite. Le métier de citoyens sous entend une très bonne éducation: pas question pour les Athéniens de donner la citoyenneté a un ignorant. Il en résulte le fait que le système repose sur l'esclavage, seul moyen de dégager le citoyen d'obligations qui ne lui permettraient pas de s'intéresser a la politique.

Et puis les Athéniens finissent par ne plus s'intéresser a ce système compliqué, et il faut parfois les réunir par la force pour qu'ils prennent les décisions nécessaires a la Nation: l'opulence dans laquelle ils vivent les rend plus prompt a banqueter et a échanger des points de vue philosophiques qu'a agir.

Quel rapport me direz vous ?

Ces deux réalités ne sont en fait pas compatible.

Elles sont deux moyens de composer avec le peuple pour que le gouvernement agissent pour le plus grand bien.

La république veut mettre le peuple a l'écart pour décider, tout en lui donnant la représentation que ce dernier pense mériter: les tribuns. Cette fonction, peu a peu, perdra tout réalitée, même si Plèbe et empereur resteront attachés a un titre brandit comme une justification du lien conservé entre le Sénat et le Peuple Romain. Une sorte de "représentation Nationale" avant l'heure.

Ainsi la plèbe est conservé calme, persuadé d'avoir voix au chapitre.

La démocratie, elle intéresse le peuple au plus haut point, rien, en théorie, ne se fait sans l'accord directe du peuple.

On voit ici que rien ne saurait être plus incompatible.

En France, on nous brandit que nous vivons dans une république démocratique.

si je constate tout les jours que je vis dans une république, je vois beaucoup moins les charmes d'une démocratie.

Pour s'en convaincre quelques petits exercies autour du projet de Loi sur le Mariage Gay:

Il y a t'il eut un débat?

Oui, et surtout non. Oui parceque de nombreuses réunions publiques furent organisées, dans le but de convaincre le peuple de l'intérêt de cette Loi, non, parceque les paroles des opposants furent entendus, mais pas prisent en compte.

Comment, sinon, expliquer que les remarques juridiques de Aude Mirkovic, qui n'ont nul équivalent dans l'autre camps, ont été ignorées souverainement?

Comment expliquer que la demande d'Etat Généraux de la Famille, a l'heuru ou un mariage sur deux finit par un divorce, n'ai pas été écoutée?

Comment expliquer que le gouvernement, par le biais d'une préfecture de Police hautement politique, minimisent considérablement les chiffres d'une Manifestation monstre?

Comment expliquer que tant de gens soit pour ce projet, dans les sondages, alors que nous avons personnellement expérimentée l'enthousiasme du peuple parisien en rentrant de la manif : chauffeurs de Taxi, éboueurs, issues de l'ammigration pour la plupart: "on est avec vous" criaient t'ils!

Ce peuple, peut être dénué de diplômes, peut être un peu simple, c'est celui que la répubique va écraser, lui faisant croire qu'on écoute sa voix par le biais d'une représentation Nationale, véritable "Noblesse de République" qui se passent le titre de députés comme naguère d'autres se passaient le titre de Duc, comte et Barons...

La France a adopté deux systèmes incompatibles dont les dérivent prennent dorénavant le pas sur leurs qualités intrinsèques.

Le Grand responsable nous semble la république, pâle parodie d'une démocratie qui l'étouffe, et la solution nous parait tenir en quelques mots: l'éducation et l'Aristocratie.

Non pas l'Aristocratie dans le sens de la noblesse, qu'on lui attache trop souvent, mais l'aristocratie dans le sens des meilleurs: les plus compétent pour décider doivent diriger dans leur domaine de compétence.

Vous penser que c'est le risque de voir émerger une tyrannie? Vous n'avez pas tord.

C'est pour quoi, au dessus de cette Aristocratie, de ces meilleurs, doit se trouver une figure, incarnation de l'Etat, qui, garant de son unité, est garant aussi de sa stabilité, garant de l'équilibre des différentes part de la nation.

Le travail de toute une vie!

Si il n'y a vraiment plus de Pyrénées, j'espère que cette homme là reviendra!

Source : Chroniques du Présent

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