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Etendard Royal
21 février 2013

Mensonge historique républicain : " Car tel est notre bon plaisir "

Mensonges perpétrés par l'école républicaine : voici quelques mots écrits en 1854 par Alexandre Rémy, rédacteur en chef de la revue "La Mode", et que le journal "La Guyenne" présente comme « de ceux que la vérité passionne, et que la mauvaise foi révolte »

L'école révolutionnaire, interprétant dans un sens faussement absolu quelques formules ou maximes de notre ancien droit monarchique, en a conclu avec grand fracas que le principe fondamental et constitutif de l'ancienne monarchie française n'était autre qu'un prétendu droit divin, se traduisant gouvernementalement par la volonté arbitraire et despotique du monarque. Parmi ces formules ou maximes qui ont ainsi reçu de l'école révolutionnaire une interprétation essentiellement opposée à leur véritable signification tout à la fois intrinsèque et historique, il en est principalement quatre qui, grâce à ce travestissement, sont devenues dans les mains d'une génération façonnée au mépris et à la haine de l'institution monarchique autant d'arguments contre l'esprit et les bienfaits de cette institution.

On sait que, sous l'ancienne monarchie, les Édits ou Ordonnances royales se terminaient par cette formule : "Car tel est notre bon plaisir". Quel sens politique s'attachait à cette formule ? Il importe d'en établir avant tout l'origine.

Or, c'est dans le berceau même des libertés nationales qu'il faut la chercher. Chez les Francs, la souveraineté publique résidait dans la nation présidée et gouvernée par son Roi : la loi, délibérée et votée dans des assemblées générales, était sanctionnée et promulguée par le monarque ; et comme la souveraineté publique se résumait finalement dans son représentant héréditaire, chargé du pouvoir exécutif, la sanction royale se formulait naturellement ainsi : "Tale est placitum nostrum" ; ce que les historiens traduisent indifféremment par ces mots : "Tel est le résultat de l'assemblée", "telle est notre volonté" ou "tel est notre bon plaisir".

Quoiqu'il en soit, cette formule, telle que nous la prenons à son origine et dans son sens primordial, désignait donc, non la volonté exclusivement personnelle et par conséquent absolue ou arbitraire du monarque isolé de son peuple, mais la volonté collective et universelle de la nation, délibérée dans une assemblée publique présidée par le Roi, et ayant son expression régulière dans un vote libre, librement sanctionné par le chef de l'État.

La formule : "Tel est notre bon plaisir", prise dans son sens originel, ne signifie rien autre chose que la souveraineté publique, formée de l'accord du roi et de la nation, et se résumant dans le pouvoir royal par la sanction et l'exécution.

Hugo Brémont pour Démocratie Royale

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